Depuis quelques jours, nous commençons à sentir de plus en plus les bientôt 2 mois de voyage que nous avons dans les pattes, sans jamais avoir vraiment pris le temps de souffler quelque part.
Nos premiers pas dans la cité nous le confirment très vite, et c’est avec un réel enthousiasme que nous «emménageons» littéralement au Silk Road Hotel en plein cœur de la vieille ville, bien décidés à en profiter pleinement, sans forcément courir après toutes les visites de la région.
Sommes tellement bien ici, que nous renoncerons même à une ultime étape intermédiaire avant le départ pour le grand Est!

Au cœur de ces très agréables journées, chacune de nos sorties ou visites sera d’autant plus un plaisir!
Retrouvons, comme à Kashan (mais en plus étendu), le labyrinthe de vieilles ruelles tortueuses presque désertes, leurs hauts murs rouille cachant mystérieusement la vie de leurs habitants, concentrée dans la fraicheur des cours.
Nous découvrons également :
- les véritables forêts de Badgir, ingénieuses «tours de vent» qui coiffent toutes les maisons, géniales climatisations naturelles.
- le Zurkhaneh, sport folklorique qui se pratique en musique (un peu la Gym Suédoise locale, mais pour les hommes uniquement) dans un ancien réservoir d’eau savamment reconverti pour l’occasion.
Nous bougerons tout de même aussi en dehors des murs de la cité, pour une journée d’escapade du côté du désert.
Quelques heures de bus au cœur d’un décor immense, à couper le souffle, pour aller découvrir Chak-Chak, étrange lieu de pèlerinage Zoroastrien, planté là au milieu, à flanc de rocher, avec son temple de feu un tantinet kitch, niché tout en haut dans une grotte…

Puis le magnifique petit oasis de Kharanaq, presque fantôme, où nous déambulons dans les sentiers de terre, à la découverte de ses 1000 ans d’histoire… sa mosquée, son superbe «shaking minaret», son vieux hammam en ruine, ou, un peu plus loin, son bel aqueduc, toujours haut et droit au dessus du lit de la rivière asséchée…

On continue à en prendre plein les yeux, et on se ressource vraiment, avant d’entamer notre très proche migration vers l’Ouzbékistan.
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