
Pour la rejoindre depuis Yazd, 800 km de désert à franchir.
Pour la première fois de notre périple, nous nous décidons à prendre le train, un peu plus adapté aux 14 à 16 heures de voyage qui nous attendent.
Nous avons plutôt de la chance. Si nous empruntons la ligne la plus longue et la plus perdue, c’est également la plus soignée de tout le réseau ferroviaire Iranien…

Fauteuils et couchettes tout confort, thé et thermos, diner «on board» (enfin, kebap!), écrans plats… Ah ah! Nous avons donc aussi droit au film stupide et bruyant déjà entrevu moult fois dans les bus!
Au final, une longue nuit de voyage qui passe comme une lettre à la poste (poste française s’entend), et nous laisse arriver tout frais et d’attaque pour visiter la ville sainte.
Isa se procure un long chador pour s’enrober en passe-partout, et nous voilà partis à la découverte du gigantesque sanctuaire de «His Holyness Imam Reza, God bless Him!»… C’est en tou
His - Holyness - Imam - Reza - God - bless - Him, donc, est le 8ème Imam (sur les 12 reconnus et vénérés par l’Islam Chiite), dont le martyre, commémoré ici, fait de Mashhad un lieu majeur de pèlerinage musulman (il est le seul des 12 a être enterré en Iran; les autres sont en Arabie Saoudite ou en Irak).
Le lendemain, nettement moins industriel, et autrement plus calme et universel : nous nous offrons une petite escapade «à la campagne», à 2h de la ville, pour une visite au célèbre poète Omar Khayyâm, dont la tombe, hommage moderne, se dresse au cœur de paisibles jardins, où l’on peut entendre ses rubaiyats (quatrains) en Farsi.

Très douce et belle conclusion de 4 semaines de grande découverte d’un pays magnifique… l’Iran.
Mashad, la ville sainte.
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