Depuis Agra, nous avons prévu de rejoindre Bombay, notre dernière destination Indienne, en cheminant par les villes du Rajasthan.
Une route de palais, d'histoire, de fières dynasties Rajpoutes, de temples, de couleurs et de traditions… que nous parcourrons, conduits par notre chauffeur Shakir, dans sa bien agréable petite voiture climatisée (un détail suffisamment précieux pour être mentionné en ces temps caniculaires!).
Avec lui, nous pénétrons sur les terres quasi désertiques du Nord de ce grand état indien qui s'étend immédiatement au Sud Ouest de Delhi.
Porte d'entrée et première ville du Rajasthan, nous commençons par Jaipur…
La ville Rose… Avec ses hauts remparts, ses arcades et son Palais des Vents, tout teintés de ce rose-rouille, qui lui confère cette atmosphère si chaleureuse…
Nous y visitons le City Palace, mélange d'époques et d'influences Rajasthanies et Mogholes, conçu au XVIIIème siècle par Jai Singh, ce Maharaja passionné de sciences et d'astronomie.
Une passion qui l'amènera à construire de bien curieux observatoires (surtout à l'époque) parmi lesquels Jantar Mantar, celui de Jaipur, presque aux allures de parc d'attractions, où nous découvrons de gigantesques instruments de mesure (de l'heure, de la distance des astres, et autres…) d'une précision impressionnante… mais manquant encore un peu d'ergonomie si l'on veut pouvoir lire l'heure quel que soit le lieu où l'on se trouve…
Un peu plus loin dans les montagnes, à l'abri du bourdonnement de la ville, nous apprécierons particulièrement la visite d'Amber, ce fort mastodonte qui fut la première résidence des Maharajas de Jaipur et de leur cour, avant que la ville rose ne soit créée.
Enfin, après ces journées bien remplies, nous nous offrons, en fin de parcours, le privilège de quelques hôtels de charme aux petits soins pour le voyageur fatigué. Jas Vilas, en plein Jaipur, est un vrai petit havre de verdure, de calme et de convivialité tant on se croirait presque vivre chez l'habitant (un habitant plutôt aisé!). Quelques plongeons bienvenus dans une jolie piscine turquoise, et un bon et huileux massage Ayurvedique plus tard, nous voilà requinqués pour reprendre la route…
Direction Pushkar!
Ici, pas de palais ni de Maharaja, mais un lac sacré, autour duquel maisons et multitude de temples, d'un blanc lumineux, viennent se serrer en une paisible petite -toute petite- ville. Si des pèlerins de toute l'Inde s'y pressent pour venir se baigner dans les eaux sacrées, c'est surtout en novembre que la vie de la cité atteint son paroxysme, lorsque sa célèbre foire aux chameaux rassemble ici tous les nomades du Thar et du Rajasthan dans un festival éclatant de couleurs, de turbans rajpoutes, de visages, de joie, de fête, de musiques, de traditions… et de chameaux!
Pour l'heure, la terre assoiffée et craquelée attend toujours une mousson qui ne s'annonce pas tellement meilleure, ici, que les années précédentes. Le lac asséché, trou béant de mauvaise boue au cœur de la ville, en est le témoin désolant.
Nous attendrons la relative fraicheur de la fin du jour pour venir longer ses ghats désertés et replonger dans les petites ruelles plus animées menant jusqu'au temple de Brama, dans une belle lumière dorée.
Le reste du temps, nous profiterons, avec délice, de ce Haveli merveilleusement reconverti qui sera notre toit d'une nuit…Un ilot de douceur, de fraicheur, de goût et de confort…qui porte parfaitement son nom : Seventh Heaven…
Nous le quitterons bien à regret… Mais tel est le lot du voyageur, qui choisit de quitter un paradis, pour, c'est certain, en trouver tellement d'autres…
… ou pas! Le toit de notre nouvelle étape ne sera, effectivement, pas aussi paradisiaque, mais son cadre n'en est pas moins somptueux… tout simplement au pied du palais de Meherangarh, dominant Jodhpur, la ville bleue!
Un bleu éclatant et frais… Est-ce lui qui rend la ville si vivante et légère? C'est en tout cas l'atmosphère que nous ressentons en nous promenant au cœur de la foule dense et toujours très colorée, qui s'affaire dans le marché anarchique installé le dimanche autour de Clock Tower. Nous y resterons un moment, à nous laisser étourdir par la vie qui défile…
Ce n'est que le lendemain matin, à la fraiche, que nous irons «nous emparer» de la majestueuse forteresse de Mehrangarh, tout au moins de son histoire et de sa beauté…
Parcourant lentement la longue montée en épingle menant, à travers les remparts, jusqu'à ces lourdes et si hautes portes hérissées de pointes, qui repousseront les éléphants de l'ennemi… déambulant dans un dédale de cours de marbre, de balcons finement ciselés, de riches appartements aux couleurs chaudes et aux milles miroirs… dans les quartiers officiels du Rajah, ou dans le vase et frais Zenanah, le quartier des femmes…
Notre fabuleux petit guide-audio bien campé sur nos oreilles, on se laisse transporter par les mots et la musique, et plonger dans la tumultueuse histoire des Rajahs de Meherangar, dans la vie qui animait jadis le fort…
Impression d'avoir totalement changé de monde et d'époque!
Bientôt, c'est également de décor naturel que nous changeons, en parcourant la route qui doit nous mener jusqu'à la dernière étape de ce périple au pays des Maharajas… Au fur et à mesure que nous nous enfonçons vers le Sud, le paysage se fait plus montagneux, et surtout, de plus en plus vert. Impression de fraicheur, toute relative, de douceur de vivre, de «richesse», et de très grande pureté au cœur de ce doux et magnifique paysage, que les saris des femmes, élégants et aériens, viennent orner de fleurs éclatantes…
Sertis au creux de ce bel écrin, nous découvrons, émerveillés, les élégants temples Jains de Ranakpur…
Imposantes pyramides d'un blanc éblouissant, à l'ombre desquelles se cache une multitude foisonnante de colonnades et bas reliefs de marbre finement sculptés, aux décors si riches que notre regard ne sait parfois plus où s'attarder tant il y a à voir!
Une très belle transition, juste avant d'atteindre enfin… Udaipur!
Udaipur douce et élégante, au cœur de ce même décor vert et généreux, s'étendant harmonieusement le long des berges du lac Pichola. Presque à sec, lui aussi, il nous offre le décor d'un frais et généreux pâturage, à perte de vue…
Surplombant cette steppe saisonnière, le City Palace veille, somptueux et gigantesque (le plus vaste et le plus élégant du Rajasthan), fier témoin de 500 ans d'histoire, celle des Rajahs de Mewar, ce clan Rajpoute si patriotique et épris d'indépendance, qui jamais ne se plia à l'envahisseur Moghol et seulement très peu aux Anglais…
Une ultime visite éblouissante et passionnante, avant d'aller flâner à travers les rues incroyablement paisibles et propres de la veille ville, où les habitants sont moins pressés de vous vendre des souvenirs, que de vous rappeler, non sans fierté, que c'est ici que fut tournée une partie d'un film James Bond : Octopussi… Et l'on imagine sans peine la course poursuite en rikshaw au cœur des rues étroites et encombrées, ou le vol-plané, forcément spectaculaire, au dessus de la volée de marches de Jagdish Temple!
Pour notre dernière étape de voyage tous les deux, avant de rejoindre des amis indiens à Bombay, nous profiterons pleinement des splendeurs d'Udaipur, goûtant aux fastes et au charme délicat des palais de Rajahs le temps d'une douce et magnifique soirée au Lake Palace (l'un des superbes Hôtels Taj).
Blancheur éclatante, enfilade de salons sous les arcades, eaux vives des fontaines au doux bruit, rafraichissant les patios arborés, enivrant parfums des fleurs, terrasses illuminées de 1000 bougies, délicatesse des saveurs, élégance des plats, disponibilité, gentillesse et discrétion, vue splendide sur le City Palace illuminé…
Magique conclusion de ce court passage sur les terres Rajasthanies… Nous en savourerons chaque instant, et chaque bulle...
2009 en route
2009 en route Isa et Fabrice Camurat
mercredi 8 juillet 2009
jeudi 2 juillet 2009
De Delhi à Agra
Après le magique et envoutant «comité d'accueil» des Sikhs et de leur Golden Temple, il nous faut quitter ce monde un peu à part pour pénétrer plus avant dans l'immense pays. Direction plein Sud, à bord du très rapide Shatabdi Express, pour parcourir les 450 km, qui nous séparent de la capitale.
6 heures de train calmes et frigorifiques (les Indiens adorent régler la clim sur 16° C)… L'arrivée dans la fournaise n'en est que plus saisissante! Et c'est déjà trempés et assommés qu'il nous faut, paquetage sur le dos, trouver notre chemin vers la sortie, à travers des quais bondés… bousculades de voyageurs pressés, acrobatiques piles de bagages écrasant les vaillants coolies (porteurs) dont on ne voit plus dépasser que le traditionnel kurta rouge sombre, «tapis» géant et infranchissables de corps endormis à même le sol, attendant là quelques heures (ou quelques jours?) on ne sait trop quelle correspondance, foule grouillante, chauffeurs de rikshaw à l'affut (et nous sommes une cible de choix!)…
Nous voici donc à Delhi, immense avec ses 12,8 millions d'habitants.
Ville aux multiples visages…
Au Nord, Old Delhi, avec ses ruelles étroites et sales, encombrées et vivantes, ses échoppes crasseuses, ses odeurs de friture, son inextricable réseau de câbles électriques qui courent dangereusement au dessus des têtes le long des bâtisses, ses vaches, ses espèces de chèvres géantes aux oreilles pachydermiques et aux museaux de bélugas (si, si, c'est possible), ses mosquées, ses temples hindous, jaïn, son fort Moghol,…
Nous voici donc à Delhi, immense avec ses 12,8 millions d'habitants.
Ville aux multiples visages…
Au Nord, Old Delhi, avec ses ruelles étroites et sales, encombrées et vivantes, ses échoppes crasseuses, ses odeurs de friture, son inextricable réseau de câbles électriques qui courent dangereusement au dessus des têtes le long des bâtisses, ses vaches, ses espèces de chèvres géantes aux oreilles pachydermiques et aux museaux de bélugas (si, si, c'est possible), ses mosquées, ses temples hindous, jaïn, son fort Moghol,…
Au Sud, New Delhi, un autre monde… Longues et larges avenues vertes bien nettes, arbres généreux, propreté relative, grands hôtels, édifices imposants du parlement, voies rapides, quartiers résidentiels protégés, monuments élégants…
Entre les deux, Connaught Place, cette vaste place circulaire qui semble être le cœur de la ville (avec ses boutiques, ses banques, ses agences, ses restos),
Bravant les foules et la chaleur, non sans se ménager de longs et délicieux shots d'air conditionnés dans les Coffee Day, Mac Do, restos indiens à la mode et boutiques de Connaught place (surtout Fabindia!), nous parcourrons la ville du Nord au Sud, rarement seuls, puisque toute l'Inde est en vacances d'été pour encore quelques jours (en mai et juin ici, pendant les très grosses chaleurs qui précèdent la mousson)…
Visite de la grande mosquée Jama Masjid et du très imposant Red Fort, dominant le tumulte de Old Delhi, vestiges des temps les plus prestigieux de l'ère Moghole (sous Shah Jahan, puis Aurangzeb au 17ème siècle)…
Premiers pas dans un lieu de culte Jain, le Digambara Temple et son Bird Hôpital (!), cette religion créée au 6ème siècle en opposition au système des castes et aux rites hindouistes, prônant une vie pure et austère, et s'appliquant à préserver toute forme de vie sur terre (c'est ainsi, par exemple, que les Jains les plus puristes se promènent en tous lieux avec un balais devant eux pour écarter le moindre être vivant que pourraient écraser leurs pas, ou s'interdisent de manger des pommes de terres, par crainte, en les déterrant, de détruire la faune sous-terraine alentours… On adhère, ou pas).
Promenade marquante à Raj Ghat, ce sobre et imposant monument de marbre noir, érigé au cœur d'un vaste parc paisible, à la mémoire du Mahatma Gandhi sur le lieu même de sa crémation le 31 janvier 1948,
avant d'aller visiter, plus au Sud, Smriti Gandhi, la maison et le jardin où il vécu ses derniers jours et derniers instants, transformés en un beau et calme musé commémorant la vie, l'esprit, les idées et le rôle profondément fondateur du «Père de la Nation Indienne».
Emerveillement devant la douceur et le raffinement extrême de la somptueuse tombe d'Humayun (le deuxième empereur Moghol), dont les proportions et le haut dôme en bulbe préfigurèrent, dès le 16ème siècle, la splendeur aboutie du Taj Mahal de Shah Jahan (17ème).
Cliquer sur l'image pour voir le panorama en plus grand
et enfin, le quartier des «toutous» …
A Katmandu, il y a Tamel,
A Bangkok, il y a Kao San Road,
A Delhi, il y a… Paharganj! Et plus particulièrement Main Bazar, cette longue et étroite rue poussiéreuse, qui pourrait presque appartenir à Old Delhi. Concentrant la quasi-totalité des hôtels bons marchés de la ville, et idéalement située entre les deux mondes (Old et New), à proximité directe de la gare, elle est devenue le QG touristique de la ville, et, inévitablement, ici, le théâtre d'une nouvelle foule «colorée»…. Celle qui, presque compulsivement, revêt dès son arrivée tout ce qui existe de flasque, de cool et d'archi-flashi, et la démarche nonchalante qui va avec… On aime ou on aime pas…
Première fois, premier endroit, en 5 mois de voyage, où nous croisons autant de touristes à la fois (en «pyjama» ou pas).
C'est en tout cas là, comme les autres, pressés d'arriver, que nous posons nos bagages, pour rayonner pendant 4 jours à la découverte Delhi.
Notre moyen de transport favori, pour éviter trop d'interminables négociations avec les impitoyables rikshaw-wallahs, le Métro!… enfin terminé et opérationnel, qui nous semble avoir révolutionné le paysage de la ville, lui donnant un nouvel air de capitale moderne.
Tout beau, tout propre, sécurisé, climatisé, organisé… On s'ébahit littéralement en découvrant les impeccables files de passagers attendant sagement l'arrivée de la rame de chaque côté des marquages de portes (dans un pays ou le moindre passage devant un guichet ou un comptoir n'est autre qu'une puérile lutte sauvage sans foi ni loi, c'est pour le moins surprenant)…
A Katmandu, il y a Tamel,
A Bangkok, il y a Kao San Road,
A Delhi, il y a… Paharganj! Et plus particulièrement Main Bazar, cette longue et étroite rue poussiéreuse, qui pourrait presque appartenir à Old Delhi. Concentrant la quasi-totalité des hôtels bons marchés de la ville, et idéalement située entre les deux mondes (Old et New), à proximité directe de la gare, elle est devenue le QG touristique de la ville, et, inévitablement, ici, le théâtre d'une nouvelle foule «colorée»…. Celle qui, presque compulsivement, revêt dès son arrivée tout ce qui existe de flasque, de cool et d'archi-flashi, et la démarche nonchalante qui va avec… On aime ou on aime pas…
Première fois, premier endroit, en 5 mois de voyage, où nous croisons autant de touristes à la fois (en «pyjama» ou pas).
C'est en tout cas là, comme les autres, pressés d'arriver, que nous posons nos bagages, pour rayonner pendant 4 jours à la découverte Delhi.
Notre moyen de transport favori, pour éviter trop d'interminables négociations avec les impitoyables rikshaw-wallahs, le Métro!… enfin terminé et opérationnel, qui nous semble avoir révolutionné le paysage de la ville, lui donnant un nouvel air de capitale moderne.
Tout beau, tout propre, sécurisé, climatisé, organisé… On s'ébahit littéralement en découvrant les impeccables files de passagers attendant sagement l'arrivée de la rame de chaque côté des marquages de portes (dans un pays ou le moindre passage devant un guichet ou un comptoir n'est autre qu'une puérile lutte sauvage sans foi ni loi, c'est pour le moins surprenant)…
Et puis la rame arrive, et les impeccables files se transforment en une masse informe et puissante qui se jette avec force dans le passage pour entrer coute que coute avant que quiconque ne soit sorti… Nous voilà rassurés, voilà qui nous parait plus cohérent!
Bravant les foules et la chaleur, non sans se ménager de longs et délicieux shots d'air conditionnés dans les Coffee Day, Mac Do, restos indiens à la mode et boutiques de Connaught place (surtout Fabindia!), nous parcourrons la ville du Nord au Sud, rarement seuls, puisque toute l'Inde est en vacances d'été pour encore quelques jours (en mai et juin ici, pendant les très grosses chaleurs qui précèdent la mousson)…
Visite de la grande mosquée Jama Masjid et du très imposant Red Fort, dominant le tumulte de Old Delhi, vestiges des temps les plus prestigieux de l'ère Moghole (sous Shah Jahan, puis Aurangzeb au 17ème siècle)…
Premiers pas dans un lieu de culte Jain, le Digambara Temple et son Bird Hôpital (!), cette religion créée au 6ème siècle en opposition au système des castes et aux rites hindouistes, prônant une vie pure et austère, et s'appliquant à préserver toute forme de vie sur terre (c'est ainsi, par exemple, que les Jains les plus puristes se promènent en tous lieux avec un balais devant eux pour écarter le moindre être vivant que pourraient écraser leurs pas, ou s'interdisent de manger des pommes de terres, par crainte, en les déterrant, de détruire la faune sous-terraine alentours… On adhère, ou pas).
Promenade marquante à Raj Ghat, ce sobre et imposant monument de marbre noir, érigé au cœur d'un vaste parc paisible, à la mémoire du Mahatma Gandhi sur le lieu même de sa crémation le 31 janvier 1948,
avant d'aller visiter, plus au Sud, Smriti Gandhi, la maison et le jardin où il vécu ses derniers jours et derniers instants, transformés en un beau et calme musé commémorant la vie, l'esprit, les idées et le rôle profondément fondateur du «Père de la Nation Indienne».
Emerveillement devant la douceur et le raffinement extrême de la somptueuse tombe d'Humayun (le deuxième empereur Moghol), dont les proportions et le haut dôme en bulbe préfigurèrent, dès le 16ème siècle, la splendeur aboutie du Taj Mahal de Shah Jahan (17ème).
Rafraichissant plongeon de luxe, calme, volupté et amitié, pour ces bien chouettes retrouvailles avec l'ami Fabrice, le temps d'une agréable soirée à l'Hôtel Oberoi.
Interminable marche étouffante et sur-humide (nos vêtement sont entièrement trempés au moindre effort physique), sous le ciel lourd et gris de cette mousson qui ne veut toujours pas éclater, le long de Rajpath (littéralement Allée des Rois), cette longue et majestueuse avenue verte qui mène à India Gate depuis le palais présidentiel Rashtrapati Bhavan.
L'air finira par se rafraichir d'à peine quelques degrés au moment de notre départ, avec les premières gouttes et premiers orages de mousson annoncés par des vents soudains, d'une violence incroyable, balayant tout sur leur passage.
C'est à Agra, 200 km plus loin, que nous prendrons une première vraie «douche» , venue arroser notre visite au Taj Mahal!
L'air finira par se rafraichir d'à peine quelques degrés au moment de notre départ, avec les premières gouttes et premiers orages de mousson annoncés par des vents soudains, d'une violence incroyable, balayant tout sur leur passage.
C'est à Agra, 200 km plus loin, que nous prendrons une première vraie «douche» , venue arroser notre visite au Taj Mahal!
Ca change des cartes postales sur fond bleu…
Même si les pietra-dura (pierreries incrustées) qui font la grande richesse et délicatesse du mythique monument, ne peuvent donner tout leur éclat sans les rayons du soleil, le mythique mausolée, où repose Mumtaz Mahal, est tout aussi beau, imposant et majestueux sous la pluie ou dans un ciel tourmenté. Et, pendant que l'on courrait entre les ondées, les aigrettes blanches s'en donnaient à cœur joie sur les grandes pelouses vertes inondées…
Même si les pietra-dura (pierreries incrustées) qui font la grande richesse et délicatesse du mythique monument, ne peuvent donner tout leur éclat sans les rayons du soleil, le mythique mausolée, où repose Mumtaz Mahal, est tout aussi beau, imposant et majestueux sous la pluie ou dans un ciel tourmenté. Et, pendant que l'on courrait entre les ondées, les aigrettes blanches s'en donnaient à cœur joie sur les grandes pelouses vertes inondées…
Comme un vrai orage d'été, la pluie ne sera pas venue nous rafraichir bien longtemps, nous laissant nous imprégner tranquillement de ce décor magique.
Et c'est même sous un ciel bien bleu et un brûlant soleil, que nous profiterons de quelques autres trésors, non moins exceptionnels, qu'offre Agra et ses alentours, avec le Red Fort (ici aussi), mais aussi, et surtout, le calme et la très grande beauté de la tombe d'Akbar le Grand et des jardins qui l'entourent, à Sikandra,
Ou encore l'impressionnante citée de Fatehpur Sikri, somptueux trésor d'architecture Indo-Islamique, créée par le même Akbar, qui en fit la capitale de l'Empire Moghol. Une capitale trop difficile à alimenter en eau, qui fut abandonnée au bout de 14 années seulement, nous offrant aujourd'hui la faveur d'une belle promenade silencieuse dans des murs incroyablement préservés…
Et c'est même sous un ciel bien bleu et un brûlant soleil, que nous profiterons de quelques autres trésors, non moins exceptionnels, qu'offre Agra et ses alentours, avec le Red Fort (ici aussi), mais aussi, et surtout, le calme et la très grande beauté de la tombe d'Akbar le Grand et des jardins qui l'entourent, à Sikandra,
Ou encore l'impressionnante citée de Fatehpur Sikri, somptueux trésor d'architecture Indo-Islamique, créée par le même Akbar, qui en fit la capitale de l'Empire Moghol. Une capitale trop difficile à alimenter en eau, qui fut abandonnée au bout de 14 années seulement, nous offrant aujourd'hui la faveur d'une belle promenade silencieuse dans des murs incroyablement préservés…
dimanche 28 juin 2009
vendredi 26 juin 2009
Amritsar, magique entrée en Inde
.
Dernier passage de frontière terrestre de ce beau périple: le poste Wagah-Attari, unique point de passage entre l'Inde et le Pakistan… Tout beau tout propre, avec ses bas-côté fleuris et ses folkloriques cérémonies de clôture, célébrant l'amitié Indo-Pakistanaise, rassemblant chaque soir, chacun de son côté, badauds et touristes des deux pays dans la joie et la bonne humeur.
Côté Indien, ce sont de grands colosses aux turbans impeccables qui nous accueillent… Nous entrons dans le pays par l'état du Penjab, la terre des Sikhs, cette imposante communauté (ils sont 20 millions en Inde), qui a su, ici, se faire une solide place entre Hindous et Musulmans. Créé au XVème siècle par Guru Nanak Sahib, s'appuyant sur une observation approfondie des principaux courants religieux préexistants en Asie, le Sikhisme est, pour beaucoup, l'une des religions les plus abouties et les plus adaptées à la vie moderne, prônant de fortes valeurs d'égalité, de tolérance, de fraternité, de service, d'honnêteté, de rigueur et d'optimisme, incitant chacun à mener une vie simple, active -étrangère à toute léthargie, et responsable, en «bon père de famille»….
Pour nous, un vrai nouveau monde à découvrir…
30 petits kilomètres en rickshaw et nous pénétrons dans Amritsar, leur ville Sainte…
D'abord les avenues, le trafic, les rickshaws à moteur, les vélos-rickshaws, les taxis, les camions, les gaz d'échappement, le bruit, les klaxons permanents, les carrefours anarchiques…
Et puis le centre, la vieille ville, les ruelles tortueuses, les bouchons de piétons/vaches/vélos, les échoppes en tous genres, tout de bric et de broc, les vendeurs de çay, de pani-puri, de bindis, de biscuits ou d'abonnements téléphoniques… les boutiques de tissus chamarrés, brodés, dorés… Les charrettes de lichis, de mangues, de bananes… La foule dense, mouvante, bruyante, désordonnée, souriante, occupée… long et magnifique défilé, dont jamais l'on ne se lasse, envahissant à toute heure la moitié de la chaussée, coloré, archi-coloré!… Bref, une ville indienne…
(certains se diront qu'ils ont déjà lu cela quelque part).
Au cœur de cette vie qui passe et nous éblouit, des turbans… 10, 20, 100... palette infinie de couleurs éclatantes, coiffant de fiers visages aux barbes impeccablement entretenues,
de vieux sages en manteaux bleu indigo, ceinturés de cuir, portant ostensiblement la dague d'argent du fidèle Sikh accompli…
Tous superbes, beaux, impressionnants.
Il ne sera pas difficile de trouver le cœur de la ville, autour duquel tout, ici, respire… On se laisse emporter par le flux coloré, et l'on se retrouve bientôt aux portes du Gurudwara Sri Harmandir Sahib… lieu saint parmi tous pour les Sikhs du monde entier.
Là, comme tout le monde, on se déchausse, on se couvre la tête d'une simple dupatta ou d'un turban improvisé, et l'on franchit, pour se purifier, les larges bassins de marbre remplis d'eau claire, pour pénétrer enfin dans le sanctuaire, sous le regard vigilant d'impressionnants gardiens portant turban, haute lance et long manteau couleur safran.
Spectacle grandiose, du haut des marches… Le Golden Temple, tout de marbre, de cuivre et d'or, qui semble comme flotter au centre de l'Amrit Sarovar, cet immense «Bassin au Nectar», qui donna son nom à la ville, tout entouré de marbre et d'arcades d'un blanc éclatant où fidèles et visiteurs déambulent dans un défilé magique de couleurs.
Au son du tabla et des textes du Livre Saint chantés à toute heure du jour dans le Golden Temple, et diffusés dans tout le sanctuaire, les uns prient et se prosternent, font leurs ablutions sous les longues branches d'un arbre sacré, ou méditent paisiblement au bord de l'eau. Les autres se promènent joyeusement en famille, discutent ou font la sieste à l'ombre fraiche des arcades. D'autres, encore, attendent patiemment, sous le dais clair de la longue passerelle, pour pénétrer à leur tour au cœur du Golden Temple, faire leurs offrandes et se recueillir devant le Livre Saint.
Spectacle éclatant, envoutant, émouvant, de cette foule à la fois joyeuse et recueillie, légère, sereine.
Tous ceux que nous rencontrons, hommes, femmes, jeunes, vieux, semblent partager ce même plaisir, ce même enthousiasme à visiter ce lieu… que ce soit pour la première ou pour la centième fois. Tout au long de leur vie, dès qu'ils le peuvent, tous les mois ou toutes les semaines pour le plus proches, ils y viennent et reviennent… Ils y prient, ils y chantent, ils s'y reposent, ils y rencontrent, ils y dorment, ils y vivent (pas plus de 3 jours consécutifs).
Sur la base des dons et d'un impressionnant bénévolat des fidèles, le Gurudwara loge et nourrit chaque jour tous ceux qui se présentent, quelle que soit leur origine, leur religion, ou leur statut (fidèles comme touristes).
C'est ainsi que, dès le soir de notre arrivée, entrainés par un jeune Sikh en visite, nous nous retrouvons pris dans le flot du "Langar" (la cuisine communautaire), bientôt pourvus d'une cuillère, d'une assiette et d'une coupelle en métal, pour aller nous assoir dans l'une de ces immenses salles ventilées, au bout de l'une des dizaines de rangées de «dineurs» parfaitement alignés, assis en tailleur sur le sol, et déguster dahl, semoule et chapatis, que les bénévoles, jeunes et vieux, distribuent à une vitesse folle.
Flot incessant, parfaitement cadencé, sans que personne ne soit ni pressé ni ralenti… Une rangée à peine vidée, le sol est immédiatement nettoyé, et le défilé continue pour la prochaine…
Chacun ressort avec sa dinette, méthodiquement collectée à la vitesse de l'éclair pour être traitée «en live» par l'extraordinaire lave-vaisselle humain d'une centaine de joyeux bénévoles…
Rien n'est calculé, rien n'est planifié, ni le nombre de convives, ni le nombre de bénévoles… La machine tourne, et sert chaque jour jusqu'à 40.000 personnes avec une efficacité incroyable.
Eberlués, fascinés, amusés, nous finissons notre «tour de la chaine» par la coupelle de çay, que l'on sirote assis parterre sous un préau, entourés d'une foule de sikhs souriants et dynamiques, toujours ravis de rencontrer des étrangers, les accueillir, les connaitre, faire partager leur religion, leur enthousiasme…
Les uns nous compteront leurs traditions, leurs valeurs et leurs rituels, les autres rappelleront gravement et avec rancœur les tristes événements de 1984 avec cette attaque du Temple d'Or ordonnée par Indira Ghandi pour éradiquer un mouvement extrémiste Sikh (ce qui conduira à son assassinat par ses gardes du corps d'origine Sikh), d'autres encore nous feront visiter telle partie du Gurudwara, tous démontrant ce même entrain et cette même joie profonde de revenir chaque fois en ces lieux…
Nous aussi, nous y reviendrons plus d'une fois, pendant ces quelques jours à Amritsar, ravis, après de longues heures de poussière et de chaleur dans les folles rues de la ville, de retrouver la pureté et la sérénité du Golden Temple dans la lumière dorée du soir qui magnifie tout et tout le monde, de marcher tranquillement sur le marbre tiède, de s'assoir au bord de l'eau ou au beau milieu d'une vaste esplanade blanche, à contempler la vie du Gurudwara, à deviser gaiement avec tel fidèle passionné…
... ou, lorsque la lune est déjà bien haut dans le ciel, d'assister, avant de rentrer nous coucher, au «rangement» du Livre Saint, spectaculaire cérémonie aussi vibrante que désordonnée, qui vient clôturer chaque journée.
Une magnifique introduction dans ce nouveau pays - et dernier dans notre périple- qu'est l'Inde!
Dernier passage de frontière terrestre de ce beau périple: le poste Wagah-Attari, unique point de passage entre l'Inde et le Pakistan… Tout beau tout propre, avec ses bas-côté fleuris et ses folkloriques cérémonies de clôture, célébrant l'amitié Indo-Pakistanaise, rassemblant chaque soir, chacun de son côté, badauds et touristes des deux pays dans la joie et la bonne humeur.
Côté Indien, ce sont de grands colosses aux turbans impeccables qui nous accueillent… Nous entrons dans le pays par l'état du Penjab, la terre des Sikhs, cette imposante communauté (ils sont 20 millions en Inde), qui a su, ici, se faire une solide place entre Hindous et Musulmans. Créé au XVème siècle par Guru Nanak Sahib, s'appuyant sur une observation approfondie des principaux courants religieux préexistants en Asie, le Sikhisme est, pour beaucoup, l'une des religions les plus abouties et les plus adaptées à la vie moderne, prônant de fortes valeurs d'égalité, de tolérance, de fraternité, de service, d'honnêteté, de rigueur et d'optimisme, incitant chacun à mener une vie simple, active -étrangère à toute léthargie, et responsable, en «bon père de famille»….
Pour nous, un vrai nouveau monde à découvrir…
30 petits kilomètres en rickshaw et nous pénétrons dans Amritsar, leur ville Sainte…
D'abord les avenues, le trafic, les rickshaws à moteur, les vélos-rickshaws, les taxis, les camions, les gaz d'échappement, le bruit, les klaxons permanents, les carrefours anarchiques…
Et puis le centre, la vieille ville, les ruelles tortueuses, les bouchons de piétons/vaches/vélos, les échoppes en tous genres, tout de bric et de broc, les vendeurs de çay, de pani-puri, de bindis, de biscuits ou d'abonnements téléphoniques… les boutiques de tissus chamarrés, brodés, dorés… Les charrettes de lichis, de mangues, de bananes… La foule dense, mouvante, bruyante, désordonnée, souriante, occupée… long et magnifique défilé, dont jamais l'on ne se lasse, envahissant à toute heure la moitié de la chaussée, coloré, archi-coloré!… Bref, une ville indienne…
(certains se diront qu'ils ont déjà lu cela quelque part).
Au cœur de cette vie qui passe et nous éblouit, des turbans… 10, 20, 100... palette infinie de couleurs éclatantes, coiffant de fiers visages aux barbes impeccablement entretenues,
de vieux sages en manteaux bleu indigo, ceinturés de cuir, portant ostensiblement la dague d'argent du fidèle Sikh accompli…
Tous superbes, beaux, impressionnants.
Il ne sera pas difficile de trouver le cœur de la ville, autour duquel tout, ici, respire… On se laisse emporter par le flux coloré, et l'on se retrouve bientôt aux portes du Gurudwara Sri Harmandir Sahib… lieu saint parmi tous pour les Sikhs du monde entier.
Là, comme tout le monde, on se déchausse, on se couvre la tête d'une simple dupatta ou d'un turban improvisé, et l'on franchit, pour se purifier, les larges bassins de marbre remplis d'eau claire, pour pénétrer enfin dans le sanctuaire, sous le regard vigilant d'impressionnants gardiens portant turban, haute lance et long manteau couleur safran.
Spectacle grandiose, du haut des marches… Le Golden Temple, tout de marbre, de cuivre et d'or, qui semble comme flotter au centre de l'Amrit Sarovar, cet immense «Bassin au Nectar», qui donna son nom à la ville, tout entouré de marbre et d'arcades d'un blanc éclatant où fidèles et visiteurs déambulent dans un défilé magique de couleurs.
Au son du tabla et des textes du Livre Saint chantés à toute heure du jour dans le Golden Temple, et diffusés dans tout le sanctuaire, les uns prient et se prosternent, font leurs ablutions sous les longues branches d'un arbre sacré, ou méditent paisiblement au bord de l'eau. Les autres se promènent joyeusement en famille, discutent ou font la sieste à l'ombre fraiche des arcades. D'autres, encore, attendent patiemment, sous le dais clair de la longue passerelle, pour pénétrer à leur tour au cœur du Golden Temple, faire leurs offrandes et se recueillir devant le Livre Saint.
Spectacle éclatant, envoutant, émouvant, de cette foule à la fois joyeuse et recueillie, légère, sereine.
Tous ceux que nous rencontrons, hommes, femmes, jeunes, vieux, semblent partager ce même plaisir, ce même enthousiasme à visiter ce lieu… que ce soit pour la première ou pour la centième fois. Tout au long de leur vie, dès qu'ils le peuvent, tous les mois ou toutes les semaines pour le plus proches, ils y viennent et reviennent… Ils y prient, ils y chantent, ils s'y reposent, ils y rencontrent, ils y dorment, ils y vivent (pas plus de 3 jours consécutifs).
Sur la base des dons et d'un impressionnant bénévolat des fidèles, le Gurudwara loge et nourrit chaque jour tous ceux qui se présentent, quelle que soit leur origine, leur religion, ou leur statut (fidèles comme touristes).
C'est ainsi que, dès le soir de notre arrivée, entrainés par un jeune Sikh en visite, nous nous retrouvons pris dans le flot du "Langar" (la cuisine communautaire), bientôt pourvus d'une cuillère, d'une assiette et d'une coupelle en métal, pour aller nous assoir dans l'une de ces immenses salles ventilées, au bout de l'une des dizaines de rangées de «dineurs» parfaitement alignés, assis en tailleur sur le sol, et déguster dahl, semoule et chapatis, que les bénévoles, jeunes et vieux, distribuent à une vitesse folle.
Flot incessant, parfaitement cadencé, sans que personne ne soit ni pressé ni ralenti… Une rangée à peine vidée, le sol est immédiatement nettoyé, et le défilé continue pour la prochaine…
Chacun ressort avec sa dinette, méthodiquement collectée à la vitesse de l'éclair pour être traitée «en live» par l'extraordinaire lave-vaisselle humain d'une centaine de joyeux bénévoles…
Rien n'est calculé, rien n'est planifié, ni le nombre de convives, ni le nombre de bénévoles… La machine tourne, et sert chaque jour jusqu'à 40.000 personnes avec une efficacité incroyable.
Eberlués, fascinés, amusés, nous finissons notre «tour de la chaine» par la coupelle de çay, que l'on sirote assis parterre sous un préau, entourés d'une foule de sikhs souriants et dynamiques, toujours ravis de rencontrer des étrangers, les accueillir, les connaitre, faire partager leur religion, leur enthousiasme…
Les uns nous compteront leurs traditions, leurs valeurs et leurs rituels, les autres rappelleront gravement et avec rancœur les tristes événements de 1984 avec cette attaque du Temple d'Or ordonnée par Indira Ghandi pour éradiquer un mouvement extrémiste Sikh (ce qui conduira à son assassinat par ses gardes du corps d'origine Sikh), d'autres encore nous feront visiter telle partie du Gurudwara, tous démontrant ce même entrain et cette même joie profonde de revenir chaque fois en ces lieux…
Nous aussi, nous y reviendrons plus d'une fois, pendant ces quelques jours à Amritsar, ravis, après de longues heures de poussière et de chaleur dans les folles rues de la ville, de retrouver la pureté et la sérénité du Golden Temple dans la lumière dorée du soir qui magnifie tout et tout le monde, de marcher tranquillement sur le marbre tiède, de s'assoir au bord de l'eau ou au beau milieu d'une vaste esplanade blanche, à contempler la vie du Gurudwara, à deviser gaiement avec tel fidèle passionné…
... ou, lorsque la lune est déjà bien haut dans le ciel, d'assister, avant de rentrer nous coucher, au «rangement» du Livre Saint, spectaculaire cérémonie aussi vibrante que désordonnée, qui vient clôturer chaque journée.
Une magnifique introduction dans ce nouveau pays - et dernier dans notre périple- qu'est l'Inde!
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